L’intérêt énergétique d’une biométhanisation des eaux usées est double : la transformation du carbone des eaux usées en biogaz et l’économie des kilowattheures d’énergie électrique qui devraient être consommés par l’aération pour l’élimination de ce carbone. De plus, les acides gras volatils responsables des odeurs des effluents sont éliminés par la bio-méthanisation. Au-delà de l’aspect environnemental et de valorisation d’un déchet, l’exploitation de la station voit son potentiel de traitement augmenter.
Le processus de biométhanisation (processus anaérobique) est réalisé par les bactéries présentes dans des cuves enterrées pré-isolées. A la sortie du processus, une cuve de décantation reçoit le digestat qui est partiellement recyclé et ré-injecté dans le cycle. Les eaux traitées sortant du biométhaniseur sont envoyées en tête de station aérobique pour finaliser son processus d’épuration. A la sortie du biométhaniseur, une poche assure le dégazage final du digestat et le stockage du biogaz.
Le biogaz ainsi produit et stocké dans la poche sert à alimenter un groupe de cogénération d’une puissance de 55kW électriques. Ce groupe comprend un moteur à gaz, entrainant un alternateur. L’électricité produite est directement utilisée par la station d’épuration. La chaleur du moteur sert à chauffer les cuves de bio-méthanisation.
Cette électricité et chaleur produites sont autoconsommées par la station d’épuration. Une telle démarche s’inscrit dans un modèle d’économie circulaire à échelle locale et vient s’ajouter à d’autres réalisations tels que pompes à chaleur utilisant l’eau de la rivière issue de la source Fontaine Mathilde.
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